comment une vis peut tomber dans la culasse par le puits de bougies, déjà faut -il démonter les bougies et quelle type de vis, car autour de tout ça rien de spécial a ôter, faudrait pas que ce soit le changement de bougies d'un ES9 vu le nombre de vis, boulons ôter autour, pour démonter les bougies je vois pas comment cela peut se produire
faut vraiment pas être méticuleux pour une C....... pareille

PS : c'est quoi comme voiture, une 605 ?? pas trop bien précisé dans le topic de départ, absence de signature, etc.... une aisselle il me semble

oui mais une 605
tu a baucoup de chance de n'avoir rien cassé

Vous avez raison de me tancer vertement mais ça peut arriver. Toutefois n'oublions pas que je voulais faire du bien à ma belle. Je saisis cette occasion pour témoigner ma reconnaissance aux 605istes de ce forum, Winnie en particulier, pour son soutien moral et surtout sa conviction qu'il y avait plus de peur que de mal.

C'est vrai que la vis tombée dans le puits de bougie est une bêtise, une grosse bêtise même. Et tout ça en voulant maîtriser un vieux problème de "trous à l'accélération", moteur froid et starter automatique enclenché. J'ai retenu la leçon : désormais me contenter de ce désagrément-là.

Je me souviens que deux jours avant les incidents, j'ai démonté le super "OP" fixé au pied du carburateur par trois vis étoilées. Je voulais m'assurer que les "trous à l'accélération" ne venaient pas de la pompe de reprise. Mais au moment du montage, je n'ai pas retrouvé une vis que j'avais pourtant cherchée dans les alentours du carburateur en vain. Immédiatement je l'ai remplacée.

Deux jours plus tard, un samedi, je me suis levé un matin et j'ai changé les quatres bougies "eyquiem" pour les remplacer par les bougies "champion" et je me suis rendu chez Peugeot pour vérification du bon réglage du mélange air/essence. Voilà l'action qui m'a poussé deux heures plus tard vers le redémontage d'une bougie pour apprécier la couleur de l'électrode de masse. C'est l'intervention de trop qui a introduit la vis dans le puits de bougie. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi je n'ai pas vu cette vis lors du changement des quatres bougies. Un manque d'attention? -- Certainement, et manifestement et modestement sanctionné par cet avertissement que je viens d'avoir.

Que c'est injuste.

Cependant, la sentence du mécanicien, qui semblait plus soulagé que moi, ne me satisfait pas car nous avons constaté avant le "déculassage" que le moteur était bloqué. Ouvrant le cache-culbuteur, comme l'ont suggéré des 605istes de ce forum, on a observé qu'il n'y avait pas d'huile et que les deux cylindres du milieu avaient leur paires de soupapes totalement remontées donc fermées dans le cylindre, ceux de l'extremité n'avaient qu'une soupape dans cette position là. Je rappelle que la vis était tombée dans l'un des cylindres du milieu.

Est ce normal? Est ce pour cela que le professionnel parle seulement de rodage des soupapes? N'est-ce pas le morceau de céramique de bougie transformé en poussière qui se serait déposé dans les parois où coulissent les soupapes? Je ne vois que ça comme explication! En fait les morceaux de céramique était tombés dans les deux cylindres du milieu, car une autre des deux bougies centrales avaient aussi un bout ( mais un très petit) de céramique absent.

Maintenant, m'assayant pour faire les comptes, je note qu'en plus de mes dépenses estivales et prévisionnelles de changement de courroie de distribution, l'incident me coûtera le changement du joint de culasse et le rodage des soupapes. Quand je pense que ce sont environ 4 mois de consommation d'essence et quatre semaines sans véhicule que m'a coûté mon inattention ça me fait réfléchir avec l'inflation actuelle du prix de l'énergie fossile. Mais désormais, je saurai comment refaire un joint de culasse et une courroie de distribution. Voilà un aspect positif de ma négligence, que le mécanicien m'a donné l'occasion de bénéficier. Le professionnel, très satisfait du moindre mal qu'il a trouvé dans le moteur m'a même invité partager le dîner avec son épouse, et la mienne était aussi là, ne sachant pas que dans les jours qui viennent la 605 qu'elle croit désormais loin d'elle à jamais ressurgira.

C'est vrai que j'ai eu "beaucoup de chance", celle d'avoir une peugeot 605 "excel"-lente que j'aime.

Comme tu l'avais compris, j'étais sceptique sur une grosse casse.
Et la fin de l'histoire confirme que l'histoire de la céramique de la bougie ne tenait pas.
Le rodage de soupapes servira en fait à être certain qu'aucune soupape n'a été tordue dans l'aventure.

Pour la moralité de l'histoire, que celui qui n'a jamais égaré une vis "te jette la 1ère pierre". A part des "spectateurs", de ceux qui causent, mais n'osent pas, tu ne risques rien.
Anecdote vécue: Lors d'une opération de réfection de boite de vitesses sur une ami 8, il y a .. tant que ça, disons à mes débuts, j'ai inversé le montage du couple conique: j'avais 4 marches arrières, et une seule marche avant! Me restait à tout recommencer!! "ca apprend à faire des repères".
"L'expérience n'est jamais qu'une suite d'erreur": celle-ci te servira toute ta vie, et je l'espère aux lecteurs assidus du forum.
Cordialement

Ma belle ressemble à cette soeur jumelle trouvée sur la toile :



Voici le haut moteur après démontage, avec les impacts sur le cylindre N°2 :



Les deux cylindres dont les soupapes sont sur la sellette:



Le cylindre qui a peiné:



Avec ce qui précède, j'ai appris une autre vérité que je souhaite partager avec les membres de ce forum : Il y a des situations où la prière peut aider; à chacun de faire son expérience. Je crois avoir fait la mienne.

La veille de l'opération de "déculassage", je me suis vu subitement refuser d'admettre que je devais me séparer de ma 605 d'une façon aussi brutale. Je me suis dit : dans une situation comme celle-ci l'ultime chose à faire est de prier. Je me suis assis et j'ai regardé le ciel en égrenant :

"Oh ciel !
La journée tant attendue pour ma 605 c'est demain
Demain est capital pour notre relation
C'est demain qu'on saura ce qui lui est arrivé.
Mais qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Je Te remercie infiniment d'avoir fait que le haut moteur seulement ait souffert
Oui Tu adhères à ma conviction que le moment n'est pas venu de me séparer de ma belle
Alors si ce moment là est venu, et que je me trompe, eh bien mets moi sur le chemin
D'un de mes prochains qui acceptera de la prendre pour lui redonner vie
Elle a encore besoin de revivre.
Oh ciel!
Amen"

Hier, alors que j'étais au garage, le professionnel a commencé par enlever le cache-culbuteur. Il a constaté que les soupapes étaient restées anormalement fermées dans les deux cylindres du milieu. Il s'est mis à tourner le moteur à la main et celui-ci s'est bloqué. C'est alors qu'il m'a regardé en me disant "déculasser c'est perdre le temps, ce moteur a trop souffert. Le pauvre a dû affronté de rudes moments". Il me suggéra de reprendre la voiture pour la déposer quelque part quitte à l'offrir à une connaissance qui pourra la déculasser ou y remettre un moteur d'occasion. Je refusai en arguant que j'étais capable de la déculasser moi-même car une prière faite hier me semble avoir porté ses fruits. Dans le cas contraire, je lui ferai don immédiatement de la carte grise, libre à lui d'en faire ce qu'il voudra. "Qui mieux que vous peut encore ressusciter cette caisse?", je dégainai pour le laisser pensif pendant une fraction de seconde.

On était samedi, et comme je n'étais qu'un potentiel client, il sortit de son immobilisme et me proposa d'attendre la fermeture à midi. Il me donna les équipements adéquats et les instructions pour que je me lance dans la mécanique. Je me suis mis au travail et le travail avait vraiment commencé lorsqu'il fallait extraire les deux vis sur ressort (abîmées par la rouille) de la gorge du tuyau d'échappement. Impossible. J'appelai le professionnel qui venait juste de finir sa pose; il s'y essaya à son tour sans succès. L'idée m'est alors venue d'enlever plutôt les vis de la culasse, et les huit vis du collecteur d'échappement ; "mais pourquoi aller jusque là vu que c'est l'état des soupapes et des pistons qui nous interesse" lança le professionnel. C'est alors qu'on a enlevé pour finir le support haut à gauche pour basculer le bas moteur en avant. Le spécialiste s'est assuré que le bas moteur n'avait rien de plus que les impacts sur une tête de piston et que le haut n'était pas plus mal. Tout était concluant. Je trouvai alors la dernière énergie pour me venger sur, et solder mon compte avec, les deux vis récalcitrantes, qui fut un succès. Normalement, ma belle sera prête le week-end prochain car le spécialiste a estimé que j'avais les talents qu'il fallait pour conclure le restant du travail sous sa direction!

Je me disais qu'un bout de céramique ne pouvait pas faire "cogner" la moteur.
Mais en l'absence d'élément supplémentaire (compression, ouverture de soupape, vu de la bougie, ...), je trouvais l'histoire bizarre.
Et il est vrai que c'est ma hantise, que quelque chose tombe dans le puits de bougie lors d'un démontage ...

En tout cas, j'espère que tu retrouveras bientôt ta 605 !

Bonsoir ! Soupapes anormalement fermées ? Jamais vu ! D'autre part, les goujons du collecteur d'échappement doivent rester sur la culasse. Ce sont les écrous (spéciaux) qui sont amovibles. Inspire-toi à l'occasion de ce que j'ai écrit il n'y a pas très longtemps sur le serrage de la culasse des moteurs XU. alc.

Les remarques de Alc ci-dessus m'ont permis de combler mes lacunes. Elles m'ont conduit à ce qui suit :

Schéma général




Le moteur à 4 temps:
1°)

2°)

3°)

4°)


Nous voyons bien que le fait que deux soupapes soient fermées en 2°) et en 3°) n'est pas anormal. C'est à l'une de ces étapes-là que se trouvaient les deux cylindres centraux du moteur de ma belle, lorsque dans l'un une vis s'est invitée pour le scénario que nous connaissons.

Sans tarder, je reviens alors sur ma croyance erronée que les soupapes ont été maintenues fermées à cause du morceau de porcelaine réduit en poussière dans la chambre de combustion. Une partie des miettes de la porcelaine aurait plutôt été refoulée par l'échappement. Le reste éparpillé ici et là sur la tête de piston me font penser qu'une bougie est conçue avec une très grande sagesse. Au cas où elle venait à se désintégrer, le moteur (de ma belle) ne subirait pas trop de dommage, l'électrode de masse disculpée.

Il était 20h 01 lorsque nous avons mis la clé de contact pour actionner le demarreur. Celui-ci s'est lancé mais le moteur n'a pas suivi.

Décidément la bougie n'était pas prête à se faire oublier. Cette fois-ci c'était pour nous signaler une défaillance de l'allumage. Dans un premier temps, nous avons suspecté le module d'allumage, qui n'a rien donné après changement. Nous avons mis en examen la bobine qui s'est révelée défaillante. Un changement a été fait immédiatement mais l'explosion ne s'est pas faite dans la chambre de combustion. Le moteur était noyé, nous orientant alors vers le démontage des bougies pour les sécher. Un bon exercice pour acquérir le reflexe de bien apprendre à observer les abords du puits de bougie avant démontage.

Par la suite, après remontage des bougies le moulin a pris le flambeau au demarreur permettant ainsi à la belle de mettre encore à son actif des dizaines de km. Pour ce résultat, seuls ont été changés la courroie de distribution et le joint de culasse, sans qu'il soit nécessaire de roder les soupapes.

Selon le professionnel, la bobine aurait subi un dommage en conséquence du fait que la voiture avait été tractée sur 10 km, le contact mis. Je me demande si la belle, retrouvant ses forces, n'a pas rejeté un don d'organe. En fait la nouvelle bobine est la sienne d'origine, remplacée lors de la recherche par tâtonnement des causes de trous à l'accéleration.

Au final, de la bêtise que j'ai faite, en laissant tomber par mégarde une vis dans le cylindre, je sais désormais comment changer une courroie de distribution. Mais le professionnel a regretté que j'aie acheté dans la précipitation la pompe à eau qui ne s'imposait pas, même si l'ancien avait déjà 4 ans. Le changement du joint de culasse est une autre affaire dont la maîtrise demande un outil de serrage spécial. Restent maintenant à vérifier la tension des courroies d'accessoire et d'alternateur et le bon niveau des liquides.

Il faut dire que le professionnel était vraiment très humain et serviable. Lorsque je lui ai demandé à combien revenaient tout le temps , le savoir faire et l'outillage qu'il a mis à ma disposition pour ramener ma belle à la vie, sans aucun don d'organe, il m'a répondu que la facture était sans fin : Toujours compatir avec quiconque se décide de sortir d'une impasse et surtout oeuvrer pour l'y délivrer pour peu qu'on sache ce qu'il y a à faire pour cela.

Je ne me lasserais jamais de dire merci à tous ceux qui sur ce forum se sont sentis concernés par les conséquences de mon inattention. Par leurs avis, j'ai pu trouver la force et le courage pour braver l'adversité. Voilà aujourd'hui le résultat est là ; la 605 est ressuscitée sans trop de frais, et j'ai élargi mon cercle de connaissance avec ce professionnel qui m'a assisté dans le démontage et le remontage du moteur de ma 605.

Mouais ... certains avance cette hypothese
maintenant que la self crame parce que le contact est mis pourquoi pas mais il faudra m'expliquer pourquoi elle ne fume pas quand la voiture roule ...
au bruit près la situation electrique de la bobine est là même je pense

Le cylindre N°2 qui a souffert se distingue des trois autres par la coloration de l'électrode de masse de la bougie. Uniquement dans ce cylindre, le mélange air/essence n'est pas correct car l'électrode de masse est noir d'aspect huileux voire même encrassée. On a même l'impression qu'ou bien l'étincelle ne se fait pas à l'interieur du cylindre ou bien paradoxalement le mélange y est trop riche.

Peut-être qu'il faut laisser le temps à ce cylindre pour que la couleur de sa bougie se rapproche de l'idéal comme celle des trois autres.

Bonjour ,
Un mélange incorrect sur un seul cylindre n'est pas possible sur un moteur à carburateur ,donc il y peut être un problème de segmentation suites aux chocs répétés (voire de l'usure que tu avais déjà auparavant)....

En fait, des désagréments ont commencé après avoir fait un essai sur une distance d'environ 20 km à une vitesse de 130 à 160 à l'heure. Revenant à une vitesse raisonnable, la voiture tremblait en décelerant en 3e et en 4e et au ralenti. Je l'ai garée pour qu'elle se repose. 2h plus tard, quelque seconde après le demarrage elle s'est mise à faire des bonds, le moteur toussotant, puis tout est revenu instantanément dans l'ordre mais le tremblement persistait au ralenti alors que le compte tour peinait à retrouvé ses 900 tr/mn à cause du starter toujours enclenché.

Je décidai alors d'ouvrir le capot pour constater que la bougie N° 4 et ses alentours baignaient dans l'huile qui s'était échappée du cache culbuteur insuffisamment mal serré. J'ai démonté tous les bougies qui étaient de couleur noir et huileux. Après les avoir essuyées et remontées, le moteur tournait à peu près rond mais le tremblement persistait.

J'ai redemonté les bougies et celle du cylindre N°2 avait ses électrodes toutes noires, comme l'illustre le cas N°3 dans ce lien:

http://www.garbee.net/~cabell/sparkplug ... ugTips.pdf


Je décidai alors de démonter la tête d'allumeur (DELCO -- Dayton Engineering Laboratories COmpany) pour noter que le plot allant à la bougie se trouvant au cylindre N°2 avait une couleur d'un aspect brûlé (café au lait) alors que les autres gardaient leur couleur alu. Sans tarder j'ai changé les bougies, la tête de delco, le retor et le fil HT du cylindre N°2.

Ce dernier changement a permi de retrouver le bon fonctionnement du moteur. Un test sur 50 km était très satisfaisant. Je me suis arrêté et environ 10 mn plus tard j'ai démonté les bougies. Seulement celle du cylindre N°2 etait toujours toute noire au niveau de ses électrodes, les autres avait leur électrodes couleur café au lait (cas N° 1 dans le lien ci-dessus).

Les chocs subis par la tête du piston du cylindre N°2 qui a été légèrement creusée (par la vis qui s'est incrusté) a sûrement augmenté le volume de la chambre de combustion.

Voilà que même les segments ( de feu, d'étanchéité, et racleur) logés dans la gorge de la jupe de piston auraient été aussi touchés. Le cylindre N°2 a dont subi une perte serieuse de compression. Il y a donc eu usure accidentelle des segments, qui explique l'état huileux (dépôt d'huile humide) sur les électrodes.

Je comprend maintenant la singularité de la couleur noire de la bougie dans ce cylindre. La contrainte est qu'il faudra nettoyer cette bougie le plus souvent pour le bon fonctionnement de l'allumage qu'il faudrait aussi dejà bien caler -- qui n'est pas encore le cas!

Mais un contrôle pollution ne pourra t-il pas rectifier l'anomalie ? Le mécano qui m'a épaulé lors des travaux de restauration du moteur m'a dit qu'à terme, l'aspect de la bougie s'ameliora dans le cylindre N°2.

Bonjour ,
Si tu as 3 cylindres de corrects un réglage pollution n'y changera rien (à la limite un fil de bougie HS sur le cylindre N°2 puisque tu as changé la tête d'allumeur )mais si ton moteur tourne 'rond' maintenant laisse tout comme ça , le mieux est l'ennemi du bien comme tu l'as déjà constaté une fois....

74RV605, je souscris entièrement à ta suggestion. En fait, lorsque le moteur tourne on a du mal à s'imaginer qu'un piston a peiné quelques semaines plus tôt. J'ai fait examiné l'état des bougies par un garagiste de chez Peugeot qui a estimé que les trois bougies qui présentent des électrodes acceptables poseraient plus de soucis pour l'étincelle que la dernière huilée et noire du cylindre rescapé N°2. L'huile pourrait s'échapper du guide de la soupape d'admission qui aurait été torturé par des coups repétés sur la culasse. Maintenant que tout est monté, il faut se contenter de cette situation à trois pattes qui est bien meilleure que celle résultant d'un piston ou d'une chemise HS ou encore d'une soupape tordue.

Ce n'est pas le guide de soupape qui laisse passer de l'huile c'est un joint de queue de soupape qui n'est plus étanche ....
Si tu avais un guide de soupape tordu ton moteur tournerais très mal.

Mais au fait as tu changé les joints de queue de soupape quand tu as tombé l'arbre à came ?

Justement, j'avais des doutes sur la façon dont les soupapes étaient fermées dans le cylindre N°2. Une des soupapes ne me semblait pas hermétiquement fermé. Mais selon le mécano, il n'y avait pas de raison de revoir les joints de queue de soupape, ni même de roder cette dernière.

Comme vu sur la photo, aucune soupape n'a été marquée par les cognements. Je n'arrive pas à comprendre comment l'étanchéité des joints a pu être touchée à cause des secousses.

Il faut préciser que tous les 8 joints de queue de soupape étaient changés il y a 4 ans.

Le moteur tourne rond et le problème est seulement sur un seul cylindre. J'anticipe que la fumée bleue à l'échappement serait peu perceptible. Ce soir il a fallu que j'accèlère à fond plusieurs fois pour voir un semblant de fumée bleue s'exhiber. On peut donc exclure un problème de segmentation.

L'intention de déculasser de départ était plus une curiosité. La préoccupation était de trouver la cause de la dysfonction qu'à réparer le moteur. Mais puisqu'on avait finalement décidé de remonter le moteur, il aurait été judicieux de contrôler ou même de refaire les joints de queue de soupape.

Comme tu as l'air puriste, et que tu voudrais "tout" savoir sur l'état réel de ton moteur, la solution la plus radicale est de prendre les compressions, en 2 fois, pour un bon diagnostic:
de manière classique : enlèvement des 4 bougies, et relevé des compressions de chacun des 4 cylindres.
Et une deuxième fois après avoir injecté à la burette un peu d'huile au dessus des pistons (ce qui a pour but d'améliorer passagerement l'étanchéité de la segmentation).
Si tu as un cylindre défaillant, tu le verras; et s'il y a amélioration de la valeur lors du 2è test, c'est que la segmentation est défaillante.

Je pense aussi comme winnie.
D'autant plus que la culasse étant marqué sur les bords, il est bien possible que le cylindre soit rayé (vous l'avez pas inspecté pendant qu'il était démonté ?)

Naturellement l'inspection du cylindre était un préalable avant toute décision de remonter le moteur. Il a été inspecté à l'oeil nu et en y passant la main pour apprécier la régularité de sa surface. Le piston a été aussi examiné dans sa course et aucune différence n'était notable en faisant le même exercice avec les autres cylindres. Le morceau de vis était incrusté dans la tête du piston.

Le morceau de porcelaine de la bougie était transformée en farine, et donc refoulé par la soupape d'échappement. Une partie aurait-elle réussi à s'infiltrer entre la jupe du piston et sa chemise pour créer des micro-rayures non perceptibles à l'oeil nu et au toucher? -- On n'a pas pensé à verser de l'huile au niveau de la tête de piston pour vérifier l'étanchéité des segments.

La seule inquiétude résiderait dans le haut moteur au niveau d'une des soupapes dont l'étanchéité à la fermeture contrastait avec l'indifférence du garagiste.

En fin de compte, l'état actuel du moteur vaut son prix de réfection qui n'a coûté que la valeur des joints, courroies et liquide de refroidissement. Le moteur tourne rond et est silencieux à 1000 tr/mn. La seule inquiétude est la bougie dont les électrodes sont noires et huileuses dans le cylindre N°2 qui a quelques éléments lesés.

Au cours des dernières années, la belle n'a été utilisée que comme moyen de transport d'appoint. Si d'aventure son moteur venait à être revu, le mieux serait d'envisager son changement intégral. Seulement, rien n'est moins sûr.