Je dédie cet article à notre ami Winnie.Le sujet traite de l'essai du récepteur de télécommande Haute Fréquence monté sur les véhicules des A.M. 1995 à 1997, non équipés de la "double condamnation".
Localisation du récepteur HF (Boîtier TEXTON pour les initiés, repère schémas 6231) :
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Déposer, déconnecter et ouvrir le boîtier :
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Identifier les broches par rapport au tableau ci-dessous :
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Installer le matériel d'essais :
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Essais :L'essai peut se faire par l'intérieur de la voiture, portières fermées ou bien par l'extérieur, portière côté passager avant ouverte mais dont on aura repoussé la gâche de serrure afin de tromper l'electro-mécanisme de verrouillage - déverrouillage.
Raccorder, à l'aide de petits cordons "grip-fil", le + 12 V en 3B et la Masse châssis en 1B.
Raccorder le multimètre, calibre 20 Volts, entre Masse et broche 1A. Cette broche est à un potentiel de l'ordre de 12 Volts.
Actionner la télécommande (appuyer sur le bouton de la clé) : le potentiel en 1A doit chuter à 0 Volt pendant 1/2 seconde (durée de l'impulsion de commande émise par la clé). Cela signifie que le boîtier récepteur envoie le signal de commande de verrouillage au boîtier de CENTRALISATION (boîtier gris, repère 6235).
Répéter l'opération avec la broche 2A (déverrouillage). Il faut parfois répéter la manoeuvre plusieurs fois, le chute de tension impulsionnelle n'étant pas toujours évidente à voir sur un multimètre numérique.
L'action sur le bouton de la clé entraîne alternativement un verrouillage et un déverrouillage (les deux actions ne sont jamais simultanées.
Raccorder la broche 4A au + 12 Volts (broche 3B) : on entend le relais "coller" pendant 1 seconde Ă chaque verrouillage.
Le + Contact (2è cran) empêche la transmission des ordres de verrouillage et de déverrouillage si on actionne le bouton de la clé. Raccorder la broche 2B au + 12 Volts et vérifier que les ordres de verrouillage et déverrouillage sont inhibés. Le signal "Action clé" (train d'impulsions) en 5A n'est pas affecté par l'inhibition.
La broche 5A (info vers le boîtier ADC) voit aussi son potentiel tomber à 0 Volt. Toutefois le potentiel au repos peut se situer entre 6 et 12 Volts, compte tenu du potentiel correspondant du clavier ADC.
Si le récepteur ne présente pas cette chute de tension à ses bornes 1A et 2A, c'est peut-être l'émetteur (la clé) qu'il faut incriminer. D'où l'intérêt de posséder 2 clés HF. Si la clé est en bon état, suivre plus bas la procédure sur table
Particularité : C'est bien le boîtier TEXTON qui commande directement l'allumage des clignotants au verrouillage. Il est équipé d'un relais qui applique + 12 Volts à ses broches 4B (clignotant droit) et 5B (clignotant gauche) pendant 1 seconde, à condition de recevoir une impulsion à + 12 Volts sur sa broche 4A par le fil 202.
Rappel : les signaux de verrouillage et déverrouillage sont appliqués pendant 1/2 seconde aux électro-mécanismes par les fils 201 et 202, issus du boîtier de centralisation 6235. Verrouillage = Masse en 201, + 12 V en 202. Déverrouillage = Masse en 202, + 12 V en 201.
Il convient, pour une bonne compréhension de l'ensemble, de contempler le schéma électrique :
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Refaire la manipulation sur table. On se servira avantageusement soit d'une batterie, soit d'une alimentation multi-tensions pour accessoires micro-informatiques capable de délivrer 12 Volts (entre 10 et 14 Volts, cela fonctionne).
On remarquera l'émetteur, extrait du boîtier de la clé. Deux choses sont à noter au sujet de cet émetteur :
- Le circuit est équipé d'une mémoire EEPROM série 93LC46B, dispositif bien connu, qui contient vraisemblablement le code. On remarque la présence de trous métallisés dorés destinés à recevoir des pointes de test en vue de la programmation de cette EEPROM. Ce dispositif permettait la fourniture de clés supplémentaires ou de rechange.
- L'étiquette collée sur le module reprend l'information qui figure en bas de l'étiquette du boîtier TEXTON, sous le titre : Code elec.
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Fonctionnement et Procédure sur table (Tests) : Suivre le schéma électronique ci-dessous, agencé de façon à respecter autant que faire ce peut la disposition physique des éléments constituants :
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La sortie HF démodulée (train d'impulsions codées) est appliquée à l'entrée inverseuse (borne 2) de l'amplificateur double TLC27M2. La sortie correspondante est appliquée au second amplificateur dont la sortie (borne 7) est appliquée à l'entrée timer (TCAP - borne 18) du microcontrôleur MC68HC5P3 (1R25B), circuit à 28 bornes dont la N° 1 est repérée par un point. Il y a alors 2 essais à faire :
Test 1 : La sortie du premier amplificateur est raccordée à une borne
test (test HF), non montée mais le trou métallisé est plus gros que les autres. Le multimètre sur calibre 2000 mV, on lit une tension au repos de l'ordre de 1600 mV (millivolts). Lorsqu'on actionne l'émetteur, la tension oscille autour de cette valeur.
Test 2 : Multimètre sur calibre 20 Volts, poser la pointe de touche sur le trou métallisé raccordé à la borne 20 du microcontrôleur. La tension est nulle au repos et il apparaît un signal d'amplitude 5 Volts lorsqu'on actionne l'émetteur.
Le test 1 réussi indique que la liaison radio HF fonctionne, et cela normalement avec n'importe quel émetteur, puisqu'on se trouve "avant décodage". Il suffit donc de faire l'essai avec une clé dont on est sûr du fonctionnement pour vérifier la partie "radio" du récepteur. Le test 2 réussi indique que le microcontrôleur a pris en compte le signal reçu.
Les tests suivants font référence aux numéros de bornes du microcontrôleur.
Test 3 : Multimètre sur calibre 20 Volts, pointe de touche sur la bore 19 : signal positif à chaque action sur la clé. L'idéal est d'effectuer le test à l'aide d'un oscilloscope ou mieux d'un analyseur de signaux. Ce test n'a pas besoin d'être effectué si la sortie 5A tombe bien à 0 Volt.
Test 4 : Multimètre sur calibre 20 Volts, pointe de touche sur la borne 21 : impulsion à + 5 Volts, ordre de verrouillage. Ce test n'a pas besoin d'être effectué si la sortie 2A tombe bien à 0 Volt. code est bon.
Test 5 : Multimètre sur calibre 20 Volts, pointe de touche sur la borne 22 : impulsion à + 5 Volts, ordre de déverrouillage. Ce test n'a pas besoin d'être effectué si la sortie 1A tombe bien à 0 Volt.
Les tests 4 et 5 réussis indiquent que le microcontrôleur a jugé le code émis par la clé comme valable.
Test 6 : Multimètre sur calibre 20 Volts, pointe de touche sur une des bornes 23 à 26 et broche 4A raccordée au + 12 Volts : impulsion à + 5 Volts, signalisation extérieure de verrouillage, si et seulement si il s'agit de l'ordre de verrouillage. Ce test n'a pas besoin d'être effectué si dans les mêmes condition les sorties 4B et 5B délivrent une impulsion à 12 Volts d'une durée d'une seconde (on entend le relais s'actionner pendant cette durée).
Test 7 (Vérification de la fonction d'inhibition) : Multimètre sur calibre 20 Volts.
- Borne 2B non raccordée, pointe de touche sur borne 5 = 0 Volt. Pointe de touche sur borne 6 = + 5 Volts.
- Borne 2B raccordée au + 12 Volts, pointe de touche sur borne 5 = + 5 Volts. Pointe de touche sur borne 6 = 0 Volt.
La photo ci-dessous montre le circuit imprimé et les composants CMS :
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La photo ci-dessous montre le point test HF (Test 1) du côté des gros composants (Connecteur, Relais, Condensateurs, Antenne, Transistors, Condensateur ajustable, Transformateurs de Changement de fréquence).
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Examen de l'émetteur (clé)
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Fonctionnement sommaire :Le "coeur" de l'émetteur est encore un microcontrôleur MC68HC05K0, de la même famille que celui qui équipe le récepteur (fabricant : Motorola Semiconductors, aujourd'hui Freescale Semiconductors). Le microcontrôleur est constamment alimenté par la pile de 3 Volts, mais se trouve en mode veille. Il est "réveillé" par l'action sur le bouton-poussoir qui applique un niveau haut sur la borne 5 (PA0). Il allume la diode électro-luminescente en tirant au niveau bas sa borne 12 (PA7) et "réveille" à son tour la mémoire EEPROM 93LC46B en tirant au niveau bas sa borne 11 (PA6) puis procède à la lecture du code qu'elle contient. Il module alors par tout-ou-rien l'oscillateur au moyen des impusions codées présentes sur la borne 8 (PA3). L'émission dure environ une demi-seconde au terme de laquelle le microcontrôleur se remet en veille.
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